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S’affranchir du regard des autres

Nous avons tous un bimagesesoin de cohérence dans notre vie, quelle soit personnelle ou professionnelle.  Nous attendons d’autrui que l’image qu’il a de nous corresponde à celle que nous désirons montrer, qu’il confirme la représentation que nous avons de nous-même. Il n’est pas rare que ce que les autres peuvent penser à notre sujet crée, chez nous, de l’appréhension, de la crainte voire de l’angoisse.

Nous sommes tous soucieux du regard des autres.

Lequel de vous, quand il s’habille le matin, ne se soucie pas de la façon dont il va être perçu par ses collègues ? Qui de vous, en société, ne cherche pas à se montrer spirituel ou intellectuel? Exercice, il est vrai, bien épuisant avec le temps.
Tout ceci cache, bien souvent, un besoin de valorisation. Et si vous décidiez de minimiser l’importance du regard que les autres portent sur vous ?

Je tiens à vous rassurer : vous n’êtes ni le centre du monde, ni le centre de toutes les conversations ! Vous fait une erreur ou dit une bêtise: vous essuierez peut-être des moqueries sur un jour ou deux, mais au troisième jour, tout le monde aura oublié. Gardez à l’esprit, que les autres ont leurs soucis personnels, eux aussi ont les mêmes angoisses vis à vis du regard des autres, nous sommes tous fait dans le même moule.

Nous estimons, bien souvent à tort,  que les autres pensent comme nous.

–       « Si j’exprime ce que je pense sur tel sujet, je vais passer pour un râleur ». Vous avez vos propres croyances, vos propres valeurs. Ce ne sont pas forcément celles des autres.

–       Prenez conscience que les autres ne vous jugent pas plus que vous ne le faites. La peur de ce que pense votre entourage est peut-être révélatrice de votre propension à juger les autres. Réfléchissez avant d’émettre un jugement sur qui que ce soit, essayez de vous mettre à sa place afin de comprendre la portée de votre critique. Votre empathie face aux erreurs des autres vous attirera la sympathie et vous évitera, la plupart du temps, d’être vous-même jugé.

–       Plus vous accorderez de l’importance au jugement que l’on porte sur vous, plus vous mettez en péril votre confiance en vous. Apprenez à relativiser, ne donnez pas d’importance au jugement d’autrui. La plupart de ces personnes ne cherchent qu’à « épater la galerie » ou à se donner de l’importance. Cette façon d’agir cache simplement leur insatisfaction personnelle, leur insécurité et leur besoin de reconnaissance. Ils se servent de vous pour exprimer une colère qui, en fait, n’a rien à voir avec vous. Vous leur servez, bien souvent, de bouc émissaire. Ne leur donnez pas le pouvoir de décider de votre valeur. Ce qu’ils pensent de vous leur appartient, c’est avec leurs propres références qu’ils émettent leur jugement, leurs propres valeurs, et ce ne sont pas forcément les vôtres ! On ne peut plaire à tout le monde.

–       Ne pensez pas à la place des autres ! Votre peur du jugement vous pousse à imaginer ce qu’ils vont penser de vous. Vous n’êtes pas à leur place ! Parfois, notre imagination se révèle très fertile et ce que nous envisageons est, bien souvent, disproportionné par rapport à la réalité.

–       Vous êtes un être humain qui possède sa propre identité. Vous n’êtes pas un robot, vous faites des erreurs comme tout être humain qui se respecte. Ne soyez pas trop dur avec vous-même, acceptez vos défauts et maladresses, nous en avons et faisons tous.

–       Si vous avez pour habitude de minimiser les compliments que l’on vous fait, que vous êtes modeste, vous êtes plus sensible que les autres aux critiques. Changez ce que vous pensez de vous. Notez dans votre carnet ce que vous appréciez chez vous : vos qualités, ce dont vous êtes fier(e), ce que vous avez réussi, etc.. Et quand votre moral est en berne, relisez ce que vous avez écrit et complétez votre liste au fur et à mesure de votre avancée.

A vos carnets :

Quelle importance accordez-vous au regard des autres ?

Dans quelles circonstances cela se manifeste-t-il ? Dans votre vie privée ou davantage dans votre vie professionnelle ?

Dans quel état d’âme êtes-vous face aux critiques ?

De quelles façons pourriez-vous mieux gérer ce mal-être ?

Quelles raisons pourriez-vous invoquer pour vous moquer du regard des autres ?

Que la Joie, le Bonheur et l’Abondance vous entourent !

 

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